Emprunté à l’Analyse Transactionnelle (théorie fondée par le psychiatre-psychanalyste américain Eric Berne), l’OKness tourne autour de deux dimensions : soi et l’autre. Il est d’abord indispensable d’être présent à soi, condition nécessaire pour appréhender sa conscience de soi. Cette conscience de soi permet d’accéder à la connaissance de soi. Là encore, il s’agit du préalable pour mener un travail sur soi et agir avec soi.
Il ne s’agit pas de ne plus avoir de doutes, de ne pas vivre des moments de confusion ou des paradoxes. Il s’agit plutôt d’élargir ses cadres de référence, les outils pour comprendre ce qu’il se passe afin de dégager des possibles pour agir.
Il est primordiale dans un premier temps d’établir un regard bienveillant et solide sur nous-mêmes. Dans l’hypothèse où nous sommes OK, alors en retour notre relation à l’autre ou à notre environnement s’améliore. Nous ne pouvons pas changer les faits, cependant nous pouvons viser à faire évoluer nos perceptions. Si nous parvenons à mieux comprendre la situation que nous vivons, alors pouvons y voir d’autres significations. La carte n’est pas le territoire comme le rappel la PNL.
Chacun de nous a en lui la capacité et les ressources de devenir responsable de ses choix et de ses expériences.
Il s’agit de développer sa confiance en soi, travailler sur nos peurs inconscientes comme le sentiment d’être d’être sans importance, d’être humilié ou rejeté.
Être OK vis-à-vis de soi, c’est donc accepter les incertitudes inhérentes à la vie tout en respectant ses besoins, ses désirs et ses valeurs. C’est se savoir aligné et réconcilié dans ses pensées, son cœur, ses paroles et ses actes afin de donner plus de sens à sa vie.
Être OK par rapport à l’autre consiste à chercher et adopter une posture bienveillante réciproque. C’est lui reconnaître sa singularité, sa compétence et sa qualité d’être inconditionnelle tout en comprenant ses contradictions.