La qualité de vie au travail est une démarche et l’idée qu’elle s’articule avec la performance est à prendre au sérieux. Nous allons travailler sur les questions de santé, non pas pour des raisons réglementaires, mais parce qu’on postule que c’est lié à la performance. L’ambition première de la QVT, c’est d’articuler performance et travail.
On dénombre trois sources de performance : l’engagement, les compétences et l’organisation. Il est important de bénéficier d’outils pour établir un diagnostique systémique de la situation ou tout simplement bâtir des indicateurs. Je travaille avec deux outils : ISQVT (Inventaire Systémique, la démarche Québécoise initiée en France par l’école Science PO de Grenoble), puis l’audit DRSO (outil systémique créé par Kahler Communication France).
Les enjeux sont de générer de la performance et il est utile d’avoir une boussole d’intervention pour cibler nos actions autour de trois axes : Structure ; Leadership ; Relations…
Le diagnostique ne doit pas être le rétroviseur. L’idée n’est pas de regarder ce qui s’est passé hier pour voir les effets d’une transformation qu’on n’a pas encore mise en place. Cependant, il ne s’agit pas non plus d’anticiper les choses, l’anticipation est du registre de la boule de cristal. La solution passe par l’expérimentation. L’idéal consiste donc à identifier les deux ou trois sujets prioritaires dans l’organisation et engager des actions. Il s’agit de s’inscrire dans un processus d’apprentissage. La création d’espaces de discussion sur le travail est essentiel. La confiance s’entretient dans ces espaces, elle se construit progressivement.